mardi 9 février 2010

MODESTES PENSEES sur LA VRAIE PIETE (4/16)


L’homme égoïste et plein de malice est misérable. Seuls ceux qui entendent en eux la voix du Seigneur sont bienheureux. Les premiers sont comme le figuier maudit qui ne portait pas de fruits. Ils nient tout et n’offrent pas de fruits sur la route de Dieu ; au contraire, ils y dressent des embûches pour eux-mêmes et pour les autres. Philothée le Patriarche a dit justement : « Que l’amour pour Dieu nous rend parfaits et nous exhorte à l’amour du prochain ». Le Seigneur amollit l’âme ou l’endurcit, selon la disposition de l’homme. C’est pourquoi Dieu a dit : « Devant ceux qui marchent droit, j’ouvrirai une voie droite et devant ceux qui ne marchent pas droit, j’ouvrirai une voie tortueuse… »

Le sage Origène dit que Dieu emploie ce langage, comme le ferait le soleil s’il pouvait parler et dire : « Moi je dissous et je dessèche », et bien que ces deux expressions s’opposent, il ne mentirait pas, car sa chaleur "fait fondre la cire et dessèche la boue".

Donc le mystère de l’illumination s’accomplit en fonction de la disposition intérieure de chacun. La crainte de Dieu fait pousser en l’homme la plante odoriférante de la reconnaissance qui donnera la fleur merveilleuse de l’humilité.

O Reconnaissance ! Sentiment fructueux, riche, vivifiant. Ceux qui ne te possèdent pas ignorent qu’ils détruisent leur être, qu’ils refusent de vivre.

O Humilité ! Tendre nourricière de l’âme. Celui qui ne te possède pas est un mort-né. Le sage Sirach a dit : « La prière de l’humble dissipe les nuées ». L’humilité est un flambeau allumé par la main de Dieu avec l’étincelle de la foi.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts with Thumbnails