dimanche 12 mai 2013

Témoignage sur la fête de Pâques.



La fête de Pâques est le point culminant de l’année ecclésiastique, le cœur même du culte de l’Eglise orthodoxe. A minuit, les fidèles allument leurs cierges à celui du prêtre, qui chante : « Le Christ est ressuscité des morts ; par sa mort Il a foulé la mort, et à ceux qui sont au tombeau, Il a donné la vie ». Après la sonnerie des cloches, à la lueur des cierges, il entonne le canon de Pâques de saint Jean Damascène : « Fêtons la mise à mort de la mort, la destruction de l’Enfer, le commencement d’une nouvelle vie immortelle… Car tout est rempli de lumière, ciel, terre et enfers. Que toute la création se réjouisse à cause de la Résurrection du Christ ! » Les prêtres, les diacres, les croyants s’embrassent, pleins d’allégresse. Ils proclament : « Christ est ressuscité », et se répondent : « Il est vraiment ressuscité ! » - « Jour de la Résurrection ! Soyons rayonnants de joie pour cette solennité et embrassons-nous les uns les autres. Appelons frères ceux-là même qui nous haïssent. Pardonnons tout à cause de la Résurrection ».

Martin Winkler LES JOURS DE FETES, éd. Ides et Calendes Neuchâtel/Suisse p.59-60 (Texte légèrement modifié) 

dimanche 5 mai 2013

Le Christ est ressuscité !



Le Christ est ressuscité des morts,
Par la mort Il a terrassé la mort,
À ceux qui gisaient au tombeau
Il a fait don de la vie.



Tropaire de Pâques (souce http://forum-orthodoxe.com/~forum/viewtopic.php?f=1&t=2654 )

vendredi 3 mai 2013

Cf. Heb. 1: 2-3




Par conséquent, puisque nous avons été livrés avec justice à la servitude du diable et à la mort, il fallait aussi absolument que le retour du genre humain à la liberté et à la vie fût accompli par Dieu avec justice. Non seulement l’homme fut livré au jaloux, dans la justice divine, mais le diable lui-même rejeta loin de soi la justice ; s’étant, dans l’iniquité, passionnément épris du pouvoir, de la souveraineté, ou plutôt, de la tyrannie, et combattant contre la justice, il usa de sa puissance contre l’homme. Aussi plut-il à Dieu de renverser le diable d’abord à l’aide de Sa justice, contre laquelle celui-ci ne cesse de combattre, et ensuite, à l’aide de Sa puissance, par la résurrection et le jugement à venir : car tel était l’ordre le meilleur, que la justice précédât la puissance ; telle était l’œuvre d’une souveraineté vraiment divine et bonne, non d’une tyrannie, que la puissance suivit la justice. Car de même que « celui qui depuis le commencement est le meurtrier de l’homme » (Jn. 8 : 44) s’est soulevé contre nous par jalousie et par haine, de même le Prince de la vie, dans la surabondance de Son amour pour l’homme et de Sa bonté, S’est mû pour nous […]

saint Grégoire Palamas Discours sur l’économie de l’incarnation, Homélies, YMCA Press, p.116-117
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