dimanche 31 mai 2009

tous membres


Chacun de nous est de la terre, l'Eglise seule est du ciel.

Cependant l'homme ne retrouve pas dans l'Eglise quelque chose qui lui soit étranger. Il s'y retrouve lui-même, non plus dans la faiblesse de son isolement spirituel, mais dans la force de son union spirituelle et intime avec ses frères et son sauveur.


A. S. Khomiakov dans : "L'Eglise latine et le Protestantisme au point de vue de l'Eglise d'Orient" p.126

samedi 30 mai 2009

Dieu en premier


Au centre de tous les centres, de toutes les idées, de toutes les œuvres, doit se tenir le Christ Dieu-homme et sa société divino-humaine : l’Eglise.



père Justin Popovitch

vendredi 29 mai 2009

apparence


Le Christ n’est pas le principe du Bien mais le Bien incarné. C’est pourquoi dans les conflits tragiques de l’existence, au comble d’une profonde souffrance ou solitude, les « principes » moraux et sociologiques sont impuissants. Ils n’ont pas le pouvoir de dire à un paralytique « lève-toi et marche ! » Ils ne peuvent rien pardonner ni absoudre, rendre la faute inexistante ou ressusciter un mort.


Paul Evdokimov dans "Les âges de la vie spirituelle" p.150

jeudi 28 mai 2009

la prière monologique


Le recours à des versets isolés des psaumes nous met sur la voie de ce que les Pères appelleront la « prière monologique » ou prière faite d’une seule parole, d’une seule phrase brève, très fréquemment répétée.




père Placide Deseille dans: "LES PSAUMES, LE PSAUTIER DES SEPTANTE" 'introduction p.19

mercredi 27 mai 2009

le Christ est la tête de tous


De même que la tête et le corps constituent un seul homme, de même le Christ et l’Eglise constituent un seul tout.


Cette union se réalise par la nourriture qu’il nous a donnée, voulant montrer l’amour qu’il a pour nous. C’est pourquoi il s’est uni intimement à nous, il a mêlé son corps au nôtre comme un ferment, pour que nous devenions un seul être comme le corps est attaché à la tête.


saint Jean Chrysostome

mardi 26 mai 2009

qu'une vérité




Il y a des mensonges de classe, il ne peut y a voir de vérité de classe: la vérité vient toujours de l'Esprit.






Olivier Clément dans : "La révolte de l'Esprit" p.227

lundi 25 mai 2009

cf. psaume 50:12 (LXX)


Comment passer une journée sans péché, c'est-à-dire saintement ?

Voilà notre problème quoditien. Comment transformer tout notre être, nos pensées, nos sentiments, nos réactions physiques même, afin de ne pas pécher contre notre Père céleste, le Christ, l'Esprit-Saint, la personne humaine, notre frère et toute chose dans cette vie ?



archimandrite Sophrony dans : " de Vie et d'Esprit" p.17

dimanche 24 mai 2009

Abba, dis-moi une parole


Un ancien a dit : N'entrepends rien sans avoir d'abord scruté ton cœur pour savoir si ce que tu vas faire est selon Dieu.

samedi 23 mai 2009

Sermon sur la montagne


Qui connaît la puisance des commandements de Dieu et comprend les facultés de l'âme sait comment ceux-là guérissent celle-ci et conduisent à la vraie contemplation.


Evagre le Pontique

vendredi 22 mai 2009

rôle du corps


Les Evangiles nous montrent avec un grand réalisme que c'est par son propre corps aussi que le Christ accomplit notre salut.

Ainsi au désert, dans les trois tentations auxquelles il s'expose volontairement pour les vaincre et nous permettre à nous aussi d'en être victorieux, on est frappé de voi le rôle de premier plan que joue le corps, qu'il s'agisse d'éprouver la faim, de se jeter du haut du temple ou de se prosterner devant le diable (cf. Mt 4, 1-11 ; Lc 4, 1-13).



Jean-Claude Larchet dans : "CECI EST MON CORPS" p.59

jeudi 21 mai 2009

la présence


L’Eucharistie ne se réduit pas à un signe. Elle est le corps même du Ressuscité qui nous ressuscite car, explique saint Cyrille d’Alexandrie, « c’est le corps même de la vie ». Je crois que la présence du Christ dans l’Eucharistie est parfaitement réelle. Il suffit de relire le chapitre VI de l’Evangile de saint Jean. Ce qui m’étonne, c’est cette remarque que font les gens : « Cette présence est seulement symbolique. » Mais pourquoi don-t-on un sens si petit, si diminué au mot symbole ? Au sens plein, le symbole désigne la présence du symbolisé dans le symbolisant. C’est vraiment une réalité. Alors, objecte-t-on, pourquoi l’Eucharistie ne change-t-elle pas plus les hommes ? Mais qu’est-ce que nous en savons ? Connaît-on la vie de tous les gens qui communient, connaît-on les conséquences que cette communion peut avoir dans leur destin, dans leur vie profonde ? Nous n’en savons rien. Ce que nous pouvons dire, c’est que bien des gens communient mais n’ont aucune discipline spirituelle qui leur permette ensuite de faire fructifier cette communion parfaitement réelle.



Olivier Clément dans : "Mémoires d'espérance" p.57

mercredi 20 mai 2009

fidèle à l'enseignement de l'Eglise


Il ne faut pas regretter que les fidèles orthodoxes témoingnent d'un souci aussi vigilant de la santé de leur Eglise. Ne nous alarmons pas de tant de contestation : pour un fidèle de l'Eglise orthodoxe, la qualité de la vie ecclésiale est une exigence bien plus importante que la qualité de la vie biologique.
Les fidèles ne doivent donc pas craindre d'être exigeants, et c'est cette exigence qu'ils expriment dans tant de discussions et de débats.



Jean-Louis palierne dans : "Mais où donc se cache l'Eglise orthodoxe" p.133

mardi 19 mai 2009

cf. Galates 3: 23-24


En vérité, avant Jésus, l'Ecriture était de l'eau, mais depuis Jésus, elle est devenue pour nous ce vin en lequel il l'a changée.



Origène

lundi 18 mai 2009

cf. Jn 18:36


Quand tu entemds parler d'éloignement du monde, d'abandon du monde, de la nécessité de s'épirer de tout ce qui est dans le monde, il te faut d'abord comprendre, non point selon les conceptions de la terre, mais selon celles de raison réelle, le vrai sens de ce mot : le monde ; alors tu seras à même de savoir à quel point ton âme est éloignée du monde, et dans quelle mesure elle y demeure attachée.

Le mot "monde" est un collectif, qui englobe ce qu'on appelle les passions.



saint Isaac le Syrien : sentence 37 (extrait)

dimanche 17 mai 2009

montée vers Dieu


La prière c'est une montée de l'esprit vers Dieu ou la demande à Dieu de ce qu'il nous faut. Comment se fait-il alors que le Seigneur ait prié pour Lazare et au moment de la Passion ? Son saint intellect n'avait pas besoin de s'élever vers Dieu, dès lors qu'il était uni par hypostase au Dieu Verbe, ni de demander quoique ce soit puisque le Christ est un. Mais en s'appropriant notre personne, en devenant modèle pour nous, il nous apprenait à prier Dieu, à nous élever vers lui avec son intellect saint nous ouvrant la route de cette montée vers Dieu.


St Jean Damascène : LA FOI ORTHODOXE, LIVRE III,CHAPITRE XXIV (extrait)

samedi 16 mai 2009

Cf. Mt 11:28


L'homme que recherche sincèrement le sens et la lumière de la vie trouve toujours une joie spirituelle inexprimable, l'enthousiasme, des mobiles spirituels et des horizons largement ouvert, dans la sainte et mystique Eglise orthodoxe.

Ni en toi, ni en moi, il n'est désespoir ni chagrin, doute ni obscurité, péché ni mort que nous puissions éloigner de nous-même par les merveilleuse prières orthodoxes.



père Justin Popovitch, dans : "L'HOMME ET LE DIEU-HOMME" p.87

vendredi 15 mai 2009

Abba, dis-moi une parole


Un ancien a dit : De même que personne ne peut causer du tort à celui qui se trouve auprès du roi, de même Satan ne peut-il non plus nous faire quelque chose si notre âme est près de Dieu ; il dit en effet : « Approchez-vous de moi, et je vous serai proche. » Mais puisque souvent nous sommes distraits, l’Ennemi n’a pas de mal à attirer notre pauvre âme dans les passions honteuse

jeudi 14 mai 2009

indication


Tout ce que Dieu a créé, tout ce qui existe dans l'univers peut être un moyen de salut, une indication de la route à suivre, un échelon dans la montée vers Dieu.



père Georges Dobrot, dans une revue...

mercredi 13 mai 2009

l'esprit de l'Eglise


Il est des choses que nous ne pouvons comprendre qu'à l'intérieur de l'enseignement de l'Eglise ; l'Ecriture doit être entendue avec l'esprit de l'Eglise, la pensée du Christ, parce que l'Eglise n'a pas changé ; dans son expérience intérieure, elle continue de vivre la même vie qu'au premier siècle ; et les mots prononcés par Paul, Pierre, Basile et bien d'autres au sein de l'Eglise ont gardé tout leur sens.


Métropolite Antoine de Sourage (Antoine Bloom) dans : "prière vivante" p.62

mardi 12 mai 2009

depuis la chute


N'étant pas un animal, l'homme s'associa au monde animal ; ce qui le fit descendre plus bas que celui-ci, car, dans le monde animal, il reste l'innocence propre à l'âme animale.
Les animaux ne connaissent pas la dépravation et sont étrangers à la perversité, qui ne sont accessibles qu'à l'homme : plus haute est la cime, plus profonde est la chute, et ce qui est naturel pour l'animal, ce qui est sa norme, est abaissement pour l'homme et chute.
Au lieu de régner sur le monde animal, de le conduire au degré de spiritualité qui lui est praticable et de l'amener à Dieu, au lieu d'en être le roi, le prophète et le prêtre, l'homme se dégrada en s'en rapprochant ; par là, il diminua sa force spirituelle et son empire sur le monde.


père Serge Boulgakov dans : "DU VERBE INCARNé" p.70

lundi 11 mai 2009

cf. Genèse 1.29-30


Il est utile de raconter aux enfants, qui se passionnent pour les livres sur les animaux, le récit de saint Gérasime et de son lion et des relations d'autres saints avec les animaux et des animaux avec eux ; il faut leur montrer le tableau de Nesterov Serge de Radonège et l'ours.

Les animaux sont attirés par l'homme comme vers un être supérieur s'il est dans état purifié, au-delà du péché.



père Gleb Kaleda dans : "L'Eglise au foyer" Catéchèse Orthodoxe, p.104


dimanche 10 mai 2009

cf. Luc 13, 32


Si l'homme n'était qu'un être doué de sensibilité, mais dépourvu de raison, l'humanité ne serait qu'un rassemblement d'individus, régis par l'instinct et soumis à la loi de la jungle.



père P. Deseille dans : "corps - âme - esprit, par un orthodoxe" p.32

samedi 9 mai 2009

cf. 1 Cor 2, 12


Un premier aspect de la contemplation, qu'Evagre le Pontique appelait «contemplation de la nature» (théoria physikè) consiste en la façon dont un homme au cœur vraiment purifié considère les réalités créées.

En tout, il dépasse comme d'instinct la superficie des choses, leur attraits purement terrestres, pour y découvrir et y goûter la présence et l'action de Dieu.





père P. Deseille dans : "corps - âme - esprit, par un orthodoxe" p.64-65

vendredi 8 mai 2009

nos rapports avec Dieu


L'ascèse implique donc un renoncement au plaisir, elle impose une souffrance. Mais celle-ci n'est pas recherchée comme si elle était une valeur en soi, ou une monnaie d'échange dans nos rapports avec Dieu.

De même que les Pères de l'Eglise se refusaient à toute considération doloriste de la croix du Christ, dans laquelle ils voyent avant tout l'arme victorieuse du Sauveur qui, par elle, avait triomphé de Satan et du péché ; de même aussi que les martyrs, à travers leurs supplices, avaient conscience d'être les athlètes victorieux du Christ, les moines et les saints de l'Eglise orthodoxe ont toujours vu dans la souffrance un moyen de transfigurer le corps, de le faire participer à la victoire pascale du Christ.



père P. Deseille dans : "corps - âme - esprit, par un orthodoxe" p.60-61

jeudi 7 mai 2009

cf. Mt 6:5-8


Le repentir, clef de la vie en Christ


Il ne s'agit pas d'un souvenir détaillé des péchés commis, ni d'une simple émotion de la sensibilité à leur évocation ; encore moins d'un complexe de culpabilité qui naîtrait en nous de ce que nous nous sentons inférieurs à l'image idéale que nous voudrions réaliser, et surtout donner de nous-même à autrui. Ce ne serait là que repli égoïste et malsain sur soi-même.




père P. Deseille dans : "corps - âme - esprit, par un orthodoxe" p.45-46

mercredi 6 mai 2009

reste digne


Tout être humain possède la dignité de personne et a une destinée éternelle, sans distinction de race, de sexe ni de condition : le handicapé, l'être taré, l'embryon humain lui-même, tout autant que le plus grand génie.
Cependant, le péché tend toujours à rabaisser l'homme au rang d'individu, à le rendre «semblable aux animaux», selon la parole du psalmiste (Ps. 48, 13), et c'est seulement lors de la Résurrection glorieuse à la fin des temps que se réalisera dans toute sa plénitude sa qualité de personne.




père P. Deseille dans : "corps - âme - esprit, par un orthodoxe" p.33-34

mardi 5 mai 2009

voie vers Dieu


[...] la grâce suppose notre effort personnel pour être efficace : l'Eglise orthodoxe, depuis le temps des Pères, a toujours tenu à la doctrine de la «synergie», c'est-à-dire à la «collaboration» entre la grâce divine et l'acte libre de l'homme dans la voie vers Dieu.

Tous, nous sommes saints par la grâce, mais il s'agit de devenir saints dans nos actes et notre vie entière.




père J. Meyendorff dans : "L'EGLISE ORTHODOXE, hier et aujourd'hui" p.165

lundi 4 mai 2009

tout devient "évidence"


L'homme doit comprendre la signification du corporel, projetée par Dieu lors de la création, et il doit sentir tout l'ampleur de sa propre responsabilité et aspirer à retrouver la plénitude et l'unité originelles dégagées de tout le poids du péché.

Le plan de la foi qui est une démonstration des choses invisibles, les rend peu à peu visibles, absolument évidentes.


P.Evdokimoff dans: "LE MARIAGE SACREMENT DE L'AMOUR" p.88

dimanche 3 mai 2009

la joie pascale


C'est donc toute l'année que le peuple orthodoxe vit dans la joie pascale. La fête de Pâques elle-même est intensément ressentie comme la Fête des fêtes par l'instinct d'Orthodoxie. C'est en empruntant au tropaire de Pâques ses deux premiers mots que, durant tout le temps pascal, les chrétiens orthodoxes se saluent : «Christ est ressuscité !»




père A. Borrély dans : "l'homme transfiguré" p.232

samedi 2 mai 2009

cf. 2 Pierre 1, 3-4


Il est vrai que l'Esprit vient secrètement parler Lui-même dans le secret même du cœur des hommes (qui ont tous été créés à l'image de Dieu). Tous reçoivent son appel, les uns ouvertement, les autres plus intimement que leur conscience la plus intime, et même ceux dont on croit et qui croient eux-mêmes qu'ils n'ont jamais entendu le message évangélique.


Jean-Louis Palierne dans : " Mais où se cache l'Eglise orthodoxe" p.82

vendredi 1 mai 2009

cf. 1 Cor 6, 19


Pour les chrétiens orthodoxes, les saintes reliques prouvent que le corps de l'homme est appelé à la resurrection et à la transfiguration futures. Elles renforcent ainsi la croyance à une vie éternelle dans l'au-delà, accordée à l'homme tout entier, c'est-à-dire à son âme unie derechef à son corps. Seule la philosophie païenne de Platon, des orphiques, des néo-platoniciens et d'autres encore a considéré le corps comme la prison de l'âme.

Dans le christianisme, le corps est un temple du saint Esprit. Cette croyance justifie le culte des reliques.




Metropolite Seraphim (Lade) dans "L'EGLISE ORTHODOXE, les dogmes, la liturgie, la vie spirituelle" p.70
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