mardi 30 juin 2009

témoignage


"Il n'aimait pas le mot de « patristique » -parce que ce terme est employé par les écolâtres pour désigner ce qu'il y aurait de spécifique aux Pères de l'Eglise, comme si les Pères avaient eu un enseignement autre que celui des Apôtres, autre que celui du Saint Esprit."



père Patric (Ranson) sur le père Ambroise (Frontier) dans : "SAINT NECTAIRE D'EGINE" p.150

lundi 29 juin 2009

Abba, dis-moi une parole


Un vieillard dit : « J’ai passé vingt ans à lutter afin de voir tous les hommes comme un seul. »

dimanche 28 juin 2009

cf. Jean 4:15


Pour la première fois, je découvre l'Eglise orthodoxe, ce lieu chaleureux, rempli de prières, de lumière, d'icônes, et de chants mélodieux. Après ce premier séjour dans une véritable église, mon coeur n'en désira plus aucune autre, car vraiment cette demeure était céleste.


presbytéra Hélène dans une lettre (extrait)

samedi 27 juin 2009

l'expérience


La théologie orthodoxe patristique a pour caractère unique, en effets, de n'être pas le produit d'une spéculation, mais d'une expérience, et donc d'exclure la méthode philosophique, particulièrment la métaphysique, comme inutile à son objet propre.


père Patric (Ranson) dans : "la Doctrine des Néo-orthodoxes sur l'Amour" p.61

vendredi 26 juin 2009

participation mystique


Le mystère eucharistique est naturellement un miracle, mais un miracle parfaitement acceptable pour l'intelligence du croyant, car dans la sainte eucharistie comme ailleurs agit la toute-puissance de Dieu.



métropolite Seraphim (Lade) dans : "L'EGLISE ORTHODOXE..." p.61

jeudi 25 juin 2009

recevoir


Des esprits sans corps ne seront jamais des hommes spirituels, mais c’est notre entière réalité, c’est-à-dire le composé âme-chair, qui, recevant l’Esprit de Dieu, constitue l’homme spirituel.


saint Irénée de Lyon (Contre les hérésies)

mercredi 24 juin 2009

surveillant


…l’Eglise orthodoxe, qui est l’Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique, se devrait d’une part, de renforcer la cohésion des Eglises locales en donnant tous ses soins à ses membres blessés et en pourvoyant à leur rétablissement spirituel, d’autre part, dans la conscience qu’elle a d’elle-même, de prêcher haut et clair à l’humanité déchue, la force salvifique, la grâce unique qui est la sienne.





Tous les représentants à la Sainte Synaxe et les higoumènes des 20 monastères de la Sainte Montagne de l'Athos dans une lettre (extrait) parue dans :"La Lumière du Thabor" n.41-42 éd. L'AGE D'HOMME p.158

mardi 23 juin 2009

par amour


Il n'est pas dit : j'ai jeûné, j'ai veillé, j'ai couché sur la dure,

mais je me suis humilié et aussitôt le Seigneur m'a sauvé.


saint Jean Climaque (25e degré)


lundi 22 juin 2009

d'âge en âge


L’Idée même que la Bible puisse être identifiée à la Révélation n’est pas seulement ridicule du point de vue patristique, mais évidemment une hérésie. La Bible n’est pas la Révélation, mais parle de la Révélation. La Bible est l’unique critère pour une Révélation authentique, mais celle-ci n’est en aucune façon limitée à la Bible. La Pentecôte est la forme finale la plus haute de la Révélation, le Saint Esprit ayant conduit, selon la promesse du Christ, les Apôtres dans toute la Vérité. Mais la Pentecôte n’est pas un événement historique unique : c’est une expérience qui se poursuit dans l’Eglise.



père J. Romanidès dans : "REVELATION ET EXPERIENCE DE DIEU, selon les Pères" (extrait)

dimanche 21 juin 2009

Le Credo


Le critère de la vérité permettant de distinguer, dans l’Eglise, la vérité de l’hérésie a été énoncé au Vème siècle par saint Vincent de Lérins : « Dans l’Eglise catholique elle-même, il faut veiller à s’en tenir à ce qui a été cru partout, toujours et par tous » (Commonitorium, 2). Et le Synodicon de l’orthodoxie, résumant l’œuvre du saint septième Concile œcuménique, a énoncé une fois pour toutes la norme de la foi orthodoxe, quand il a dit : « Comme les Prophètes ont vu, comme les Apôtres ont prêché, comme les Pères ont dogmatisé, comme l’Eglise a reçu, nous aussi, nous croyons, nous prêchons, nous enseignons ».Le Credo de Nicée-Constantinople résume le contenu de la foi chrétienne :

Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant,

Créateur du ciel et de la terre

et de toutes les choses visibles et invisibles.

Et en un seul Seigneur, Jésus Christ, Fils unique de Dieu,

né du Père avant tous les siècles,

Lumière de Lumière, vrai Dieu de vrai Dieu,

engendré, non créé, consubstantiel au Père,

par qui tout a été fait.

Qui, pour nous hommes, et pour notre salut,

est desendu des cieux,

s'est incarné du Saint Esprit et de Marie la Vierge,

et s'est fait homme.

Il a été crucifié pour nous, sous Ponce Pilate,

a souffert et a été enseveli

et Il est ressuscité le troisième jour selon les Ecritures.

Et il est monté au ciel et siège à la droite du Père,

d'où Il reviendra en gloire uger les vivants et les morts

et Son régne n'aura point de fin.

Et en l'Esprit Saint, Seigneur qui donne la vie,

qui procède du Père,

qui est adoré et glorifié avec le Père et le Fils,

qui a parlé par les prophètes.

En l'Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique.

Je confesse un seul baptême en rémission des péchés.

J'attends la résurrection des morts

et la vie du siècle à venir. Amen.


Ce Credo a été composé par les Pères réunis en Concile à Nicée (325) puis à Constantinople (381), et accepté par la conscience de l’Eglise. Les Conciles œcuméniques suivants –Ephèse (431), Chalcédoine (451), Constantinople (553), Constantinople (680)- l’ont confirmé et ont interdit de faire la moindre modification matérielle à son texte, pour éviter toute tentative hérétique. Le Septième Concile Œcuménique, réuni à Nicée en 787, a déclaré : «A tous les hérétiques, anathème» et «Si quelqu’un rejette une tradition, quelle qu’elle soit, de l’Eglise, écrite ou non-écrite, qu’il soit anathème», car les Apôtres ont enseigné par leurs écrits, leurs paroles et leurs actes (2 Thess. 2, 15). Enfin le saint Concile de 879, à Constantinople, qui a réuni, en personne ou par leur légats, les cinq Patriarcats de l’Eglise –Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem- a condamné solennellement, sous peine de déposition et d’anathème, ceux qui oseraient faire la moindre addition, suppression ou modification au Credo, dans lequel il a « fondé et érigé la base du salut ».L’auteur d’une innovation qui contredit, si peu que ce soit, la foi reçue, accuse, par là-même, cette foi des Apôtres d’être imparfaite ou insuffisante. Or, le jour de la Pentecôte, les Apôtres ont été conduits « dans toute la vérité ». Ils n’ont pas reçu un catalogue de dogmes, mais la grâce de la glorification, de la déification. La dogmatique orthodoxe n’a d’autre but que de protéger cette expérience, de la garder possible.


Mgr Photios (Lyon) Archimandrite Philarète dans : "LE NOUVEAU CATECHISME CONTRE LA FOI DES PERESUNE REPONSE ORTHODOXE" p.9-10

samedi 20 juin 2009

de cette Eglise seule




Le Seigneur en retirant à l’univers sa présence visible confia le dépôt de la foi et la tradition de sa doctrine non à des individus, ses disciples, mais à l’Eglise des disciples librement unie par la sainte puissance de l’amour mutuel. Ce fut cette Eglise terrestre tout entière et non les individus qui la composaient temporairement qui fut glorifiée par les dons visibles de l’Esprit de Dieu dans la Pentecôte. C’est de cette Eglise seule que toute tradition de doctrine tire son autorité ou plutôt son témoignage.




A. S. Khomiakov dans : "L'Eglise latine et le Protesantisme au point de vue de l'EGLISE D'ORIENT" p.152

vendredi 19 juin 2009

transcendance


La conception architecturale d'une église byzantine est symbolique. Alors que les églises occidentales ont habituellement un clocher en forme de flèche, qui évoque l'effort de l'homme pour s'élever vers le Ciel, la partie centrale d'une église byzantine est couverte d'une coupole, qui symbolise la descente du Ciel sur la terre, de Dieu vers les hommes, mû par son amour miséricordieux.


dépliant explicatif de l'église St-Silouane du monastère Saint-Antoine-le-Grand, Vercors (extrait)

jeudi 18 juin 2009

cf. 1 Cor 15: 17-20


A l'éternelle question de Job sur l'inéluctable réalité de la souffrance dans le monde : si le Christ n'était pas, s'il n'y avait eu Sa venue et Son Martyre, alors, cette question, avec tout son horrible non-sens resterait, effectivement, sans réponse.



patriarche Paul de Serbie "Dieu voit tout"

mercredi 17 juin 2009

accorde Seigneur


Vous savez, bien sûr, comment il faut prier à l'église. Mais, malgré tout, prêtez attention à ceci ! Il faut aller à l'église avec bonheur, comme à la maison de Dieu, qui nous est chère, sans grimaces ni ennui. Aller à l'église non pour s'y tenir uniquement le temps d'un service, mais pour y prier de toute son âme, d'un cœur chaud, déversant devant le Seigneur des sentiments de contrition, d'humilité et de crainte pieuse, et élevant vers Lui de ferventes supplications pour nos besoins spirituels profonds.


Que le Seigneur vous accorde de ressentir la douceur de la présence à l'église, afin que vous vous hâtiez d'y aller, comme on se hâte d'entrer dans une pièce chaude, arrivant du froid.



saint Théophane le Reclus "lettres" (extraits)

mardi 16 juin 2009

relais


Le nom de Jésus est pour la tradition orthodoxe un peu comme une « icône verbale ». Selon la tradition orthodoxe, en effet, dès lors qu’une icône représente la personne du Christ, de la Mère de Dieu ou d’un saint, elle devient comme le relais de leur présence, de leur rayonnement et leur action sur nous.



archimandrite Placide Deseille dans : " L'UNION A DIEU ET LA PRIERE" p.31

lundi 15 juin 2009

dans l'Eglise du Christ


L'Eglise ce n'est pas la hauteur des murs, mais la foi vécue




saint Jean Chrysostome (PG 52)

dimanche 14 juin 2009

avec foi


Dans l’Eglise du Dieu-Homme, le Christ incarné, les saintes icônes sont certes des œuvres d’art, des « monuments de la culture », qui font partie intégrante de l’ «héritage culturel » communautaire ; mais plus encore, elle sont aussi les pièces à conviction de la foi chrétienne, de la foi dans la signification durable et immuable du visage humain créé à l’image de Dieu, de la personne humaine créée à l’image du Christ, la personne des Saints en tant qu’hommes véritables.


Mgr Athanase Jevtitch dans : "HISTOIRE ET THEOLOGIE DES SAINTES ICONES" (extrait)

samedi 13 juin 2009

poursuivre des ombres...


Dieu est amour. Celui qui voudrait le définir serait comme un aveugle qui veut compter les grains de sable de la mer.


saint Jean Climaque (30ème degré)

vendredi 12 juin 2009

l'Eglise, Une...


Le fait même d’exprimer dans une prière l’idée que "l’Eglise du Christ est affaiblie et entravée par les discordes et les luttes" met en doute la vérité incontestable des paroles prophétiques du Christ : « les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre l’Eglise », fondée sur le roc de l’Incarnation du Fils de Dieu. (cf.Matthieu 16: 18)




saint évêque martyr Hilarion Troïtsky dans "LETTRE SUR L'UNITE DE L'EGLISE" p.31

jeudi 11 juin 2009

l'historien


L’historien même chrétien, quand il écrit l’Histoire de l’Eglise, la traite comme une science profane et lui applique des méthodes laïques profanes, impropres à la nature de l’Eglise. Il se perd dans des considérations de politique, de querelles, d’accidents, de tout ce qui, en un mot, fait la figure de ce monde qui vieillit et qui passe, selon Paul l’Apôtre des Nations.
Un tel historien ne peut comprendre que l’Histoire de l’Eglise, c’est la lutte pour la défense du dépôt sacré de la Vérité, confié à elle par le Dieu-Homme, par la Pan-Vérité.


père Ambroise Fontrier dans un article sur la fausse union de 1274 (extrait)

mercredi 10 juin 2009

Abba, dis-moi une parole


Les frères firent l’éloge d’un moine devant abba Antoine. Celui-ci l’ayant reçu, l’éprouva pour voir s’il supportait l’injure ; et, voyant qu’il ne la supportait pas, il lui dit : « Tu es comme un édifice dont la façade est magnifique, mais dont l’arrière est pillé par les voleurs. »

mardi 9 juin 2009

jour de l'Esprit Saint


Le « jour de l’Esprit Saint (1) » - qui a commencé dès le jour de la Sainte Pentecôte- se prolonge sans arrêt dans l’Eglise par la plénitude indicible de tous les dons divins et toutes les divines puissances vivifiantes(2) : dans l’Eglise, rien n’existe que par l’Esprit Saint, du plus petit détail jusqu’au plus important : lorsque le prêtre bénit l’encensoir avant d’encenser, il prie le Seigneur Christ de « faire descendre la grâce de l’Esprit Saint », et lorsque l’on renouvelle cet indicible mystère divin qu’a été la sainte Pentecôte, lors de la consécration d’un évêque, pour lui conférer toute la plénitude de la grâce, alors est apportée la confirmation la plus évidente que la vie tout entière se trouve bien en l’Esprit Saint.


1. C’est le nom que les Serbes donnent à la fête de la Pentecôte.

2. Cf. Actes 10,44-48 ; 11,15-16 ; 15,8-9 ; 19,6.


père Justin Popovitch dans : "L'EGLISE, PENTECOTE PERMANENTE" (extrait)

lundi 8 juin 2009

cf. Jean 14: 23


Que le Seigneur de toute science (I Rois 2 : 2), celui qui enseigne à l’homme la science (Ps. 93 : 10) qui accorde la sagesse et remet les sages dans la voie droite (Sag. 7 : 15), celui en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science (Col. 2 : 3), vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans la connaissance de lui-même, que les yeux de votre cœur soient éclairés pour que vous sachiez quelle est l’espérance de son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage dans les saints, quelle est la surabondante grandeur de sa puissance sur nous les fidèles croyant, selon l’énergie de la toute puissance de sa force, énergie qu’il a déployée dans le Christ (Eph. 1 : 17-20), dans celui qui peut agir avec surabondance, au-delà de ce que nous demandons ou comprenons, selon sa puissance qui s’exerce sur nous (Eph. 3 : 20).


A lui soit la Gloire

dans les siècles des siècles,

AMIN.


saint Grégoire Palamas (30)

dimanche 7 juin 2009

s'humilier


Si nous étions humbles, le Seigneur nous ferait voir le paradis chaque jour




saint Silouane

samedi 6 juin 2009

refonde


Le rôle de l'Eglise, en ces temps où la Pentecôte, secrètement, s'intensifie, c'est de mettre au monde des hommes libres, responsables, créateurs, capables de déchiffrer partout, et de libérer, l'immense bondissement de l'Esprit.



O. Clément dans: "Christ est ressuscité, propos sur les fêtes chrétiennes" p.61

vendredi 5 juin 2009

ontologiquement


L'homme est libre par essence et non pas libre de choisir entre le bien et le mal.

La nuance est immense.



B. Vergely dans : "Le silence de Dieu..." p.165

jeudi 4 juin 2009

notre force


Le tour de force du Christianisme, sa supériorité infinie sur le Judaïsme et l'Islam est d'aller jusqu'au fond du cœur de l'homme en permettant à la réalité personnelle de Dieu de ne plus rester enfermée dans la transcendance souveraine.


père André Borrely dans: "QUI EST PRES DE MOI EST PRES DU FEU" p.221

mercredi 3 juin 2009

cf. Jean 8:32


Dieu nous donne la grâce, mais nous laisse le soin de devenir des créatures nouvelles.



Mgr Antoine (Bloom) dans : "prière vivante" p.31

mardi 2 juin 2009

le premier de pécheurs


Que tous atteignent le détachement complet, c'est impossible. Mais que tous soient sauvés et réconciliés avec Dieu, ce n'est pas impossible.



Saint Jean Climaque (26e degré)

lundi 1 juin 2009

cf. Mt 6:10


Et je me suis donc abandonné entre les mains de la toute-puissante providence de Dieu en priant sa magnanimité de vouloir bien disposer de ma vie selon sa sainte volonté.



saint Païssie Velitchkosky dans : "Autobiographie d'un starets" p.176
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