dimanche 25 décembre 2011

Bonne fête de la Nativité !


La Sainte Révélation nous annonce et nous montre le Seigneur Jésus comme un homme véritable, accompli, parfait, mais comme un homme qui se distingue de tous les autres hommes en ce qu’il fut engendré par la Vierge du Saint Esprit d’une manière qui dépasse la nature, en ce qu’il est sans péché. Le mode de conception au-dessus de la nature du Sauveur est décrit sur le mode dramatique lors de l’Annonciation faite à la sainte Vierge Marie par le saint archange Gabriel – la Bonne Nouvelle qui ouvre le Nouveau Testament (Luc 1, 26-38).

saint Justin de Tchélié (Popovitch) Philosophie orthodoxe de la Vérité  Tome 2, p.72-73, éditions L'Age d'Homme.

mardi 11 octobre 2011

Mauvaises pensées




Le mal est une affection de la matière. Dieu n’en est pas la cause. Il a donné aux hommes la connaissance, le savoir, le discernement du bien et du mal, et la liberté. C’est la négligence et la nonchalance des hommes qui engendrent les passions du mal. Dieu n’en est donc pas la cause. Les démons sont tombés dans le mal par un choix réfléchi. Il en va de même pour la plupart des hommes.

saint Antoine le Grand, Philocalie, Exhortations 80. 

samedi 30 juillet 2011

La crainte de Dieu



La crainte de Dieu aide à nous libérer dans la guerre des passions. La crainte de Dieu est un don de Dieu à l’homme. Celui qui reçoit cette grâce combat toute la journée pour éviter de déplaire à Dieu ou plutôt il ne combat pas simplement mais le feu de la crainte de Dieu consume toute pensée envahissante. Mais même s’il n’y a pas cette crainte charismatique, luttons au moins nous-même pour créer le sens de la présence de Dieu et du jugement à venir.
« Comme le cierge fond devant le feu, de même une pensée impure est consumée devant la crainte de Dieu »
saint Thalassios.

Métropolite Hiérothéos de Nafpaktos, Psychothérapie Orthodoxe, p.239

samedi 2 juillet 2011

Garde la Parole dans ton coeur



Le temps du repentir ne se limite pas seulement à la période initiale de la conversion. Il s’étend à la vie entière du vrai chrétien, l’imprégnant de sérieux et de gravité, mais aussi d’une paix et d’une joie profondes.

archimandrite Placide Deseille dans corps - âme - esprit par un orthodoxe, éd. Le Mercure  Dauphinois, p.46

dimanche 26 juin 2011

« Je suis la Vérité » Jn 14 : 6





Le concept du Christ théanthropos est la clef de la compréhension orthodoxe du Christ ainsi que le fondement et la norme de toute lecture orthodoxe de la Sainte Ecriture.

Le Christ des Evangiles n’est pas simplement un Juif d’une époque remontant à deux mille ans maintenant, ou encore l’homme de Nazareth que ses concitoyens pouvaient facilement identifier, ni même seulement le prophète sans pareil qui faisait s’émerveiller de grandes multitudes par sa paroles et ses miracles. Il est le Dieu-homme. Et il n’y a pas de véritable approche de Jésus si on ne tient compte de la réalité de sa divino-humanité.

père Vasile Mihoc dans "Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme", in Chemin de la christologie orthodoxe, Desclée, p.162

vendredi 20 mai 2011

cf. Mt 14:31



A proprement parler, l’homme est incapable d’acquérir une connaissance exacte de Dieu si sa pensée au sujet du monde et de lui-même est inexacte et injuste. Le monde est une créature de Dieu. Aussi, concevoir l’univers d’une manière erronée, c’est attribuer à Dieu une création qu’il n’a pas faite ; c’est porter un jugement faux et malfaisant sur l’œuvre et la volonté de Dieu.

Archiprêtre Georges Florovsky dans  Révélation, Expérience, Tradition, La Pensée Orthodoxe, LA TRADITION, L’Age d’Homme,  p.63-64.

dimanche 24 avril 2011

Christ est ressuscité! Hristos a înviat! Хрїстóсъ воскрéсе!


Christ est ressuscité!

En vérité Il est ressuscité!



Que la lumière du Christ ressuscité vous accompagne dans votre vie

vendredi 22 avril 2011

Silence

Samedi saint



Jour unique où, entre la mort et la résurrection du Sauveur, toute la création fait silence, figée dans l’attente et à l’écoute du mystère du Repos sabbatique du Septième Jour.

Catéchèse orthodoxe, La vie liturgique, Cerf, p.112


cf. Jean 16


L’âme est parfaite, quand sa puissance de passion s’est complétement tournée vers Dieu.


saint Maxime le Confesseur, Centurie sur la charité, III, 98


lundi 18 avril 2011

cf. 2 Cor 2:11


Dans la pensée du père Staniloaë, la pénitence est la seconde grâce qui naît dans le cœur de l’homme par la foi et la crainte. C’est le "renouvellement du Baptême", comme le dit bien le père Staniloaë, en commentant "L’Echelle" de saint Jean Climaque. C’est tout à fait vrai, parce que, tout comme l’illumination est une actualisation des pouvoirs conférés par le sacrement de la Chrismation et l’union à Dieu un effet de la Sainte Eucharistie, de même la purification est réalisée par les pouvoirs qui émanent des sacrements du Baptême et de la Pénitence. "La grâce du Baptême est le germe de l’homme nouveau", dit le père Staniloaë dans sa Dogmatique. La grâce du Baptême abolit l’homme ancien et renforce le caractère personnel de l’être humain. La grâce du Baptême est un don qui doit être conservé et développé par l’effort de chacun de nous. Mais ce don est en même temps un devoir. Etant aussi un devoir, il advient parfois que les forces attaquent de nouveau l’homme purifié par le Baptême. Il devient alors nécessaire que Dieu répande de nouveau Sa grâce afin que l’homme nouveau reprenne encore plus vigoureusement son action de purification. Autrement dit, lorsque les passions dressent une trop forte opposition devant les forces acquises au Baptême, entravant leur progrès, c’est alors la pénitence qui vient les réduire pour permettre à la grâce du Baptême de poursuivre son action. C’est elle qui purifie l’âme humaine, afin que l’homme nouveau, né du Baptême, puisse progresser.

Donc, tandis que la grâce du Baptême rétablit les tendances naturelles vers le bien, la grâce de la Pénitence affermit la tendance de notre nature à regretter le mal commis. En tout cas, les forces qui nous viennent par la Pénitence entraînent un renouvellement des énergies baptismales.

Evêque Joachim Giosanu La déification de l’homme d’après la pensée du père Dumitru Staniloaë, éd.Trinitas, p.73


jeudi 31 mars 2011

Au-delà du tombeau


Dans son Evangile, le Seigneur Christ a embrassé toute la vie de l’homme, tant en ce monde-ci que dans le monde qui se trouve au-delà du tombeau. L’Evangile du Christ est une Bonne Nouvelle pour l’homme, non seulement en ce monde mais aussi dans l’autre. La vie de l’homme au-delà du tombeau est la conséquence naturelle et logique de la vie qu’il a menée en ce monde. C’est là l’une des principales vérités de l’Evangile : la Bonne Nouvelle que le Sauveur nous a apporté concernant la vie que connaîtra l’homme au-delà du tombeau consiste à nous montrer ce qu’il en adviendra de l’homme lorsqu’il sera mort en sa chair et qu’il partira en son âme immortelle pour l’autre monde, quelle est la destinée qui l’attend alors, et quelle sera son éternité.




saint Justin de Tchélié (Popovitch) dans Philosophie orthodoxe de la Vérité, Tome 5, p.364.

lundi 7 mars 2011

Toute la sagesse de la vie


CHEMINANT DU NON-ETRE VERS LE TOUT-ETRE, l’homme marche à travers les merveilleux mystères de Dieu, revêtu des habits enchanteurs de la matière et de l’esprit. Plus il s’éloigne du non-être, plus il s’approche du tout-être, plus il a faim d’immortalité et de non-péché, et plus il a soif d’immuabilité et d’éternité. Le péché l’attire tyranniquement vers le non-être, et par la mort s’empare avidement de l’âme. Toute la sagesse de la vie est là : vaincre le néant, en soi et autour de soi, se plonger tout entier dans le tout-être. C’est cette sagesse qu’enseigne la philosophie du Saint Esprit, car elle est sagesse et connaissance, sagesse bénie et connaissance bénie sur la nature de l’être.


saint Justin de Tchélié (Popovitch) dans Philosophie orthodoxe de la Vérité, Tome I, Préface p.45.


samedi 12 février 2011

cf. Luc 17: 21


Mais le bonheur ne consiste pas dans le fait de savoir ce qu’est la santé, mais de vivre sain. Le Seigneur ne béatifie pas ceux qui savent Dieu, mais ceux qui possèdent Dieu.




saint Grégoire de Nysse, Les béatitudes 6, 4.

mardi 25 janvier 2011

cf. Col. 2: 8


Si le Christianisme n’avait été (comme beaucoup le croient aujourd’hui) qu’une eschatologie, un appel à rejeter le monde et à se tourner entièrement vers le Royaume à venir, « qui n’est pas de ce monde », l’acceptation par l’Eglise de cette fonction aurait signifié que l’Eglise prenait le parti « du monde ». Or le témoignage des martyrs avait démontré que les chrétiens ne séparaient pas la religion de la vie, mais affirmaient que l’homme tout entier et toute sa vie appartenaient au Royaume du Christ. Tout le sens du message chrétien était que le Royaume de Dieu approchait avec la venue du Christ et était devenu la semence d’une vie nouvelle, ici et maintenant, dans ce monde. A la lumière du règne du Seigneur, rien au monde ne pouvait désormais prétendre constituer une valeur absolue : ni l’Etat, ni la culture, ni la famille. Tout était subordonné à l’unique Seigneur. Telle était la signification du refus chrétien d’accorder ce titre de "Seigneur" à l’empereur.




père Alexandre Schmemann dans Le chemin historique de l’Orthodoxie, p.118 YMCA-Press


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