jeudi 2 septembre 2010
recueillement intérieur
D’anciens nobles, des généraux, sont devenus de simples ouvriers, artisans et commerçants, sans mépriser aucun genre de travail et se souvenant qu’il n’en est aucun de déshonorant, du moment qu’il n’implique rien d’immoral… L’école de la vie d’exilé a moralement régénéré et élevé une multitude de personnes… En vérité, beaucoup d’entre eux, hommes et femmes, ont plus de gloire à présent dans leur déshonneur qu’ils n’en possédaient dans leurs années brillantes. La richesse spirituelle qu’ils se sont acquise vaut mieux que la richesse matérielle qu’ils ont abandonnée dans leur patrie et leur âme, tel l’or épuré au feu, s’est purifiée au feu de la souffrance et brûle comme un flambeau qui luit avec éclat. Non sans tristesse, toutefois, nous devons dire que les souffrances sont loin d’avoir eu le même effet sur tous. A l’épreuve, certains se sont révélés n’être ni or ni métal précieux mais paille et chaume qui périt dans la flamme… Se croyant justes et s’imaginant souffrir en victimes innocentes, ces gens ont plus d’orgueil dans le cœur que le Pharisien qui se vantait, mais surpassent souvent le publicain dans leurs péchés…
saint Jean Maximovitch dans La Vénération de la Mère de Dieu dans l’Eglise orthodoxe p.122-123.
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