mardi 23 avril 2013

Cf. 1 Cor. 6 : 17




Oui, mes pères et frères, ce que nous avons amassé, naguère, n’acceptons pas de le perdre, efforçons-nous plutôt de l’accroître, et ce que par le passé nous avons eu le bonheur d’édifier, ne le détruisons pas. Que chacun d’entre vous se rappelle le profit trouvé dans le jeûne, de quels dons Dieu l’a gratifié dans ce peu de jours, et qu’il devienne pour l’avenir encore plus ardent.

saint Syméon le Nouveau Théologien cité dans Le Grand Carême, Bernard Le Caro, éd. des Syrtes, p. 133

samedi 20 avril 2013

Un art trans-figuratif !




Pourquoi l’Eglise attribue-t-elle une si grande importance à l’icône ?

Parce que l’icône n’est pas une simple image, ni une décoration, ni même une illustration de la Sainte Ecriture. Elle est quelque chose de plus grand. Elle est un objet cultuel et fait partie intégrante de la liturgie. Dans son image sacrée l’Eglise voit non pas un des aspects de l’enseignement orthodoxe, mais l’expression de l’Orthodoxie dans son ensemble, l’expression de l’Orthodoxie comme telle. L’icône est une des manifestations de la Tradition sacrée de l’Eglise au même titre que la tradition écrite et la tradition orale. […] l’icône, selon l’enseignement de l’Eglise, correspond entièrement à la parole de l’Ecriture. « Ce que parole communique par l’ouïe, la parole le montre silencieusement par la représentation », dit saint Basile le Grand (Hom. 19 sur les 40 martyrs. PG 31, 509 A.). Et les Pères du Septième Concile Œcuménique répètent ces paroles et précisent : « par ces deux moyen qui s’accompagne l’un l’autre… nous recevons la connaissance des mêmes réalités » (Mansi XIII, 300 C.).


L. Ouspensky, Essai sur la théologie de l’icône dans l’Eglise Orthodoxe, éd. de l’Exarchat Patriarcal Russe…, 1960, p.10 
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