On ne peut limiter l’art des icônes ni à une école, ni à un auteur, aussi génial soit-il, ni à aucune autre caractéristique superficielle. Tout cela est accidentel. De même, l’iconographie ne peut être représentée par un seul auteur ou une seule école, ni même par telle ou telle technique. L’essentiel, dans l’iconographie, c’est son but, qui est le témoignage de l’Incarnation, et par là l’aide qu’elle apporte à tout homme dans sa communion avec Dieu. C’est bien une aide, et non pas une fonction d’intermédiaire, que l’iconographie est appelée à fournir, « car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Tm 2, 5-6). Cette aide consiste à témoigner de la possibilité du perfectionnement spirituel, de la transfiguration de l’humanité, représentée sur l’icône. Elle pousse le fidèle à aspirer à cette perfection, c’est-à-dire, finalement, à œuvrer pour sa déification (théosis).
Père Georges Drobot dans Icône de la Nativité p.49-50.
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