Par conséquent, puisque nous avons été livrés avec
justice à la servitude du diable et à la mort, il fallait aussi absolument que
le retour du genre humain à la liberté et à la vie fût accompli par Dieu avec
justice. Non seulement l’homme fut livré au jaloux, dans la justice divine,
mais le diable lui-même rejeta loin de soi la justice ; s’étant, dans l’iniquité,
passionnément épris du pouvoir, de la souveraineté, ou plutôt, de la tyrannie,
et combattant contre la justice, il usa de sa puissance contre l’homme. Aussi
plut-il à Dieu de renverser le diable d’abord à l’aide de Sa justice, contre
laquelle celui-ci ne cesse de combattre, et ensuite, à l’aide de Sa puissance,
par la résurrection et le jugement à venir : car tel était l’ordre le
meilleur, que la justice précédât la puissance ; telle était l’œuvre d’une
souveraineté vraiment divine et bonne, non d’une tyrannie, que la puissance
suivit la justice. Car de même que « celui qui depuis le commencement est le
meurtrier de l’homme » (Jn. 8 : 44) s’est soulevé contre nous par
jalousie et par haine, de même le Prince de la vie, dans la surabondance de Son
amour pour l’homme et de Sa bonté, S’est mû pour nous […]
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