Il a eu faim, mais il a rassasié des milliers […]
Il s’est épuisé, mais il est le repos des épuisés […]
Il fut accablé de sommeil, mais il marcha légèrement sur
la mer […]
Il prie, mais il écoute les prières.
Il pleure, mais il fait cesser les pleurs.
Il demande où gît Lazare, parce qu’il était homme ;
mais il ressuscite Lazare, parce qu’il était Dieu.
Il est vendu, et à bon compte, car c’est seulement pour trente pièces d’argent ; mais il
rachète le monde […]
Comme une brebis, il est mené à la boucherie, mais il est
le Berger d’Israël, et maintenant aussi de tout le monde.
Il est muet comme un Agneau, il est cependant la Parole […]
Il est […] blessé, mais il guérit toute infirmité […].
Il meurt, mais il donne la vie […]
saint Grégoire de Nazianze, Orat., XXIX, 20, cité par RP Vasile Mihoc, "Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme" dans Chemin de la christologie orthodoxe,
Desclée, p.173
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