Théologiquement, nous savons que nous vivons sur la terre en tant qu’exilés de la patrie naturelle. Tous, et en particulier nous les chrétiens, nous portons en nos âmes, plus fortes encore, la mémoire de notre divine patrie. Le sentiment que nous nous trouvons loin de sa beauté et de ses délices, notre nostalgie, composent notre tragédie « sur la terre étrangère », et c’est pourquoi nous « nous pressons de partir pour être avec le Christ » (Phil. 1,23). Nous appelons la délivrance.
Père Chrysostome dans "Théoclète Dionysiatis, Entre Ciel et Terre", L’Age d’Homme, p.129
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