Que le contenu du salut apporté par le Christ aille jusqu’à une divinisation de l’homme (corps, âme et esprit) par les énergies divines incréées de la Sainte Trinité, voilà qui, sans doute, n’est pas très familier à la conscience chrétienne occidentale. Et pourtant, en cette vérité le cœur du christianisme et l’affirmation chrétienne la plus proche, peut-être, des attentes secrètes, des aspirations profondes et implicites que porte en lui l’homme contemporain, insatisfait d’une existence qui a perdu le sens du geste vertical, de la troisième dimension.
Cette vérité centrale du christianisme, nous la sentons sous-jacente à tous les textes liturgiques. De ces derniers on peut dire qu’ils constituent un hymne ininterrompue à la lumière divine manifestée dans les saints, mais, avant tout, bien sûr, dans la théophanie de Celui que l’Eglise appelle : « Soleil immortel de la gloire », « Auteur de la lumière », « Astre sans crépuscule », « Soleil de justice », « Etoile du matin et de la justice », « la Lumière intemporelle », « lumière du monde », « Chandelier porteur de lumière », « Celui qui, comme d’un vêtement, est revêtu de lumière ».
Tout au long de l’année, l’Eglise chante cette lumière incréée des énergies divines resplendissant sur le visage de ceux qui ont acquis le Saint Esprit.
Père André Borrély dans l’homme transfiguré p.163-164
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