Un moineau pris par la patte, s’il veut s’envoler, est retenu par son lien. Ainsi l’esprit qui n’a pas encore la liberté intérieure, s’il tente de s’élancer vers la connaissance des réalités célestes, retombe sur terre, entraîné par la force des passions…
Par la pratique des commandements, l’esprit se dépouille des passions ; par la contemplation spirituelle des choses visibles, il quitte les représentations passionnées qu’il a des objets ; par la connaissance des réalités invisibles, il se dégage de la contemplation des choses visibles et de cette connaissance enfin, par celle de la Sainte Trinité. Le soleil une fois levé éclaire le monde, rendant visible, avec lui, tout ce qu’il éclaire. Ainsi le soleil de justice, quand il se lève dans l’esprit purifié, se manifeste lui-même, et fait connaître les raisons de tout ce qui existe et existera pour lui.
saint Maxime le Confesseur "Centuries sur la Charité"
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