dimanche 25 avril 2010

cf. Jean 17: 20-24


Puisque le Fils de Dieu, dans son incomparable amour des hommes, ne s’est pas contenté d’unir son Hypostase divine à notre nature et d’assumer un corps animé et une âme douée d’intelligence, pour "être vu sur la terre et séjourner parmi les hommes", mais par un miracle absolument sans mesure, s’unit même aux hypostases humaines, se mêlant à chaque fidèle dans la Communion à Son Saint Corps, devenant un seul corps avec nous et faisant de nous le temple de toute la Divinité –car dans le Corps même du Christ habite corporellement toute la plénitude de la Divinité (Col. 2, 9) – comment n’illuminerait-Il pas ceux qui communient dignement au rayon divin de Son Corps qui entre en nous, en éclairant leur âme, Lui qui a illuminé les corps même de Ses disciples sur le Mont Thabor ? Alors (au jour de la Transfiguration) ce Corps, source de la lumière de la grâce, n’était pas encore uni à nos corps : il illuminait du dehors ceux qui en approchaient dignement et envoyait l’illumination à l’âme par le moyen des yeux corporels. Mais aujourd’hui, puisqu’il est mêlé à nous et qu’il existe en nous, il illumine l’âme de l’intérieur.



saint Grégoire Palamas "Triades" 1, 3, 38.

mardi 20 avril 2010

cf. Jean 16: 16-22


Un moineau pris par la patte, s’il veut s’envoler, est retenu par son lien. Ainsi l’esprit qui n’a pas encore la liberté intérieure, s’il tente de s’élancer vers la connaissance des réalités célestes, retombe sur terre, entraîné par la force des passions…

Par la pratique des commandements, l’esprit se dépouille des passions ; par la contemplation spirituelle des choses visibles, il quitte les représentations passionnées qu’il a des objets ; par la connaissance des réalités invisibles, il se dégage de la contemplation des choses visibles et de cette connaissance enfin, par celle de la Sainte Trinité. Le soleil une fois levé éclaire le monde, rendant visible, avec lui, tout ce qu’il éclaire. Ainsi le soleil de justice, quand il se lève dans l’esprit purifié, se manifeste lui-même, et fait connaître les raisons de tout ce qui existe et existera pour lui.

saint Maxime le Confesseur "Centuries sur la Charité"

vendredi 16 avril 2010

perfection spirituelle "le libre arbritre"


Le libre arbitre consiste dans la disposition de la volonté raisonnable à se mouvoir vers son objet. Persuadons-la donc de n’avoir de disposition que pour le bien, afin de ruiner, à tout moment, par de bonnes pensées le souvenir du mal.


saint Diadoque de Photicée  "Philocalie"

mardi 6 avril 2010

fils de la Résurrection


Qu’y a-t-il de plus terrible pour l’homme ? La mort ? Oui, la mort. Personne ne peut imaginer sans frémir sa mort et son dernier soupir. Quel chagrin pour les parents quand ils voient mourir leurs enfants bien-aimés, quand ils les voient étendus sans vie sous leur yeux !

Mais, frères, ne craignez pas et ne souffrez pas outre mesure. Par sa mort, Jésus-Christ, notre Sauveur, a vaincu notre mort, et par sa résurrection il a posé les fondements de notre résurrection ; chaque semaine, chaque dimanche, nous célébrons dans le Christ ressuscité notre future résurrection à tous, et anticipons la vie éternelle, vers laquelle notre vie temporelle présente n’est qu’un court, étroit et douloureux chemin. Pour un vrai chrétien, la mort est simplement une sorte de sommeil jusqu’au jour de la résurrection, ou une naissance à une vie nouvelle. Ainsi, en célébrant chaque semaine la résurrection du Christ et notre propre résurrection d’entre les morts, apprenons à mourir continuellement au péché, à ressusciter spirituellement d’entre les œuvres mortes, à nous enrichir de vertus, à ne pas pleurer inconsolablement nos défunts. Apprenons à rencontrer la mort sans crainte, comme une décision de notre Père du ciel qui, en vertu de la résurrection du Christ d’entre les morts, a perdu son horreur.


saint Jean de Kronstadt "MA VIE EN CHRIST" p.122-123 ed. ABBAYE DE BELLEFONTAINE

dimanche 4 avril 2010

Christ est ressuscité !



Christ est ressuscité!

En vérité Il est ressuscité!



Que la lumière du Christ ressuscité vous accompagne dans votre vie

vendredi 2 avril 2010

LA MEDISANCE EST FILLE DE LA HAINE


La médisance est une corde qui étrangle l’âme et la traîne à la mort. Le Maitre de la vertu, saint Jean le Climaque, écrit à ce propos : « Celui qui veut vaincre l’esprit de médisance, qu’il accuse non pas le pécheur mais le démon qui l’a poussé au péché. Nul ne veut vraiment pécher contre Dieu, bien que nous péchions tous délibérément. J’ai vu un homme pécher ouvertement et qui avait fait pénitence en secret. Celui que je considérais immoral et condamné, Dieu l’avait innocenté ; sa pénitence avait fait fléchir Dieu… Une des voies, une des plus courtes qui mène à la rémission des péchés, est celle qui interdit de juger autrui ; la parole du Seigneur est vraie : "Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés" Lc. 6, 37. Comme le feu et l’eau ne peuvent s’accorder, de même la médisance ne peut s’accorder avec la pénitence… J’ai bien examiné l’état de pénitence et je n’y ai pas trouvé la plus petite trace de médisance ou de jugement. »


In revue "La Lumière du Thabor" n. 10 p.112
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